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Nine
29 novembre 2012

résultats concours gallimard jeunesse

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Bon eh bien ça y est, les finalistes du concours sont connus... http://www.gallimard-jeunesse.fr/Concours/Vote-du-concours-du-premier-roman1

Ce ne sera pas pour cette fois. Une grosse déception bien sûr après trois mois d'attente et un impossible "et si c'était moi?" qui s'invitait parfois. Mais voilà qui est fait. Il est temps de rebondir et d'envoyer ce manuscrit auquel je crois à de nouvelles maisons d'éditions...

Affaire à suivre, j'avance au jour le jour, étape par étape, l'écriture est affaire de maturité mais c'est un cheminement passionnant ...

Merci de me suivre et merci de votre soutien et de vos encouragements au fil des jours

à bientôt :) 

 

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21 novembre 2012

Anis, dans tes yeux

Jeudi soir je vais voir Anis en concert à l'EMB de Sannois. Ca fait des années que j'attends ça (je l'ai vu juste une fois en première partie de Jean-Louis Aubert). J'aime la totalité de ses chansons, les deux albums confondus. Son dernier album, Rodéo Boulevard a énormément accompagné une période charnière de ma vie, mélée d'une naissance et d'un deuil, avec notamment la sublime chanson José.

J'adore ce gars, sa voix, son groove, ses mots... les chansons passent et repassent et je ne m'en lasse pas. 

Je me suis essayée  à reprendre sa chanson "Dans tes yeux". Elle est en cours de travail, mais j'avais envie de la partager en l'état. Reprise à ma sauce(il a un style tellement unique, dur d'en sortir...!)

"Bien sûr la vie est hasardeuse

Tellement trop courte et capricieuse

Injuste, odorante et visqueuse

C'est peut-être ue auto-stoppeuse

Déroutante, excitante, farfelue et farceuse

Jonchée d'épines et de courbes délicieuses

Peut-être même que c'est une chieuse

C'est vrai, c'est vrai

Bien sûr que la vie est précieuse."

1 novembre 2012

Anna Gavalda

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J'ai découvert Anna Gavalda il y a 5 ans avec le roman "Je l'aimais". Petit roman que j'ai lu d'une traite et qui m'a émue autant par la forme que par le fond. 

C'est l'histoire d'une femme qui aime un homme qui est parti pour une autre. L'histoire d'un beau-père qui raconte à cette femme l'histoire de sa propre vie. Le bien, le mal, les regrets, la souffrance. L'amour surtout, qui tombe dessus et ce qu'on en fait.

"Le courage de regarder sa vie en face, de n'y voir rien d'ajusté, rien d'harmonieux. Le courage de tout casser, de tout saccager par... par égoïsme? Par pur égoïsme? Mais non pourtant... Alors qu'est-ce? Instinct de survie? Lucidité? Peur de la mort?

Le courage de s'affronter. Au moins une fois dans sa via. De s'affronter, soi. Soi-même. Soi seul. Enfin.

"Le droit à l'erreur", toute petite expression, tout petit bout de phrase, mais qui te le donnera?

Qui, à part toi?"

Anna Gavalda, c'est tout un monde. Je peux piocher dans n'importe quelle ligne de n'importe lequel de ses livres, et je me retrouve transportée. Ca se lit comme on boit un jus de fruits frais, comme on retrouve nos jouets d'enfant, comme on tombe amoureux. Un mot suffit et me voilà embarquée.

Elle arrive à extraire ce qu'il y a de plus beau, de plus gracieux, de plus subtil dans la vie de tous les jours, dans les relations aux autres. C'est léger et c'est profond. Ca coule de source.

Et surtout, surtout, ça élève. Ca donne envie de rire, envie de croquer la vie, envie d'aller à l'essentiel surtout. Ne plus se laisse distraire par ce qui nous encombre. Rêver, vibrer, aimer, pleurer. Tous les sentiments y passent, tous les sentiments sont bons à vivre. Plus c'est bordélique et meilleur c'est. Le tourbillon de la vie. Ca donne envie d'en finir avec l'hypocrisie, d'en finir avec l'aseptisé, ça donne envie que la vie déborde, qu'elle dégouline.

Oui, c'est ça. Je lis Anna Gavalda comme je mangerai avec les doigts! Avec délice. Comme je rigolerai sous une couette avec ma copine, comme je transgresse un interdit,comme je sers contre moi tous ceux qui me sont chers à les étouffer, comme je regarde mes enfants vivre à mes côtés. Ca se lit comme on rit et comme on pleure. L'émotion nous traverse, nous émeut, nous bouleverse et s'évanouit. Et après avoir lu, il reste juste un p'tit quelque chose qui va nous accompagner longtemps. Un concentré de vie. Le sentiment d'avoir été vivant. Le besoin d'y revenir. Ne reste plus qu'à prendre sa vie en main. Ne plus se contenter d'à peu près. Vivre tout son saoul, sans arrangements, sans faux semblants. Voir grand. Et se relever les manches.

Alors voilà, en ce moment je relis Anna Gavalda et j'avais envie de le partager, c'est un régal! (et oui, à défaut d'écrire, je lis...!)

J'ai gardé le meilleur pour la fin avec cet extrait du roman "L'échappée belle":

" On va mettre ça sur le compte de la fatigue mais je me suis surprise à patauger dans la guimauve. Grosse bouffée de tendresse pour ces trois-là et intuition que nous étions en train de vivre nos dernières tartines d'enfance...
Depuis presque trente ans qu'ils me faisaient la vie belle... Qu'allais-je devenir sans eux? Et quand la vie finirait-elle par nous séparer?
Puisque c'est ainsi. Puisque le temps sépare ceux qui s'aiment et que rien ne dure.

Ce que nous vivions là, et nous en étions conscients tous les quatre, c'était un peu de rab. Un sursis, une parenthèse, un moment de grâce. Quelques heures volées aux autres...

Pendant combien de temps aurions-nous l'énergie de nous arracher ainsi du quotidien pour faire le mur? Combien de permissions la vie nous accorderait-elle encore? Combien de pieds de nez? Combien de petites grattes? Quand allions nous nous perdre et comment les liens se distendraient-ils?

Encore combien d'années avant d'être vieux?

Et je sais que nous en étions tous conscients. Je nous connais bien.
La pudeur nous empêchait d'en parler, mais à ce moment précis de nos chemins, nous le savions.
Que nous vivions au pied de ce château en ruine la fin d'une époque et que l'heure de la mue approchait. Que cette complicité, cett tendresse, cet amour un peu rugueux, il fallait s'en défaire. Il fallait s'en détacher. Ouvrir la paume et grandir enfin."94292_l-ecrivain-anna-gavalda-le-15-mars-2008-au-salon-du-livre-a-paris

 

 

affiche vierge
Chansons à textes
Piano / Voix

contact: ninederien@outlook.com

CONCERTS :

- Mercredi 21 septembre 2016 à 20H30
Banc d'essai du Forum Léo Ferré (94)

- Jeudi 28 Juillet 2016 à partir de 20H
Scène ouverte "un été à Eaubonne" sur le parvis de l'Orange Bleue (95)

-Jeudi 21 Juillet 2016 à partir de 20H
Scène ouverte "un été à Eaubonne" sur le parvis de l'Orange Bleue (95)

- Jeudi 16 juin 2016 à parir de 20H
Scène Ouverte asso La Ruche, Forum de Vauréal (95)

- Vendredi 26 février 2016 à 20H30 à la Providence

06000 Nice (Vieux Nice)

- dimanche 7 février à 15h30 au Malongo Café
50 rue Saint André des Arts 75006 PARIS (RER SAintMichel)



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